Dawn of Kings : dans la peau d’un héros de la paix
Test réalisé le 29 janvier, 2015Dawn of Kings est l’une des dernière nouveautés proposées par 37Games. Traduit en français depuis peu, il envoie les joueurs dans un monde médiéval composé de combats, de guerres et de terreur. Votre personnage, véritable héros de la paix, a pour objectif de ramener le calme dans toutes les cités du monde virtuel.
Votre titre vous permet de prendre le contrôle sur un premier village en l’améliorant grâce à vos différentes ressources.
Si, sur le papier, les joueurs auront le sentiment de jouer à un nouveau MMORTS basique comme on en trouve tant ces jours-ci, il faut tout de même bien avouer que pour un jeu de navigateur, le résultat est plutôt réussi.
Dans cet univers, le héros principal ne semble malheureusement pas avoir assez d’importance. Dommage que, comme dans de nombreux MMO, l’automatisation soit une nouvelle fois encore trop présente.
Immersion dans un monde d’heroic fantasy aux graphismes saisissants
Dès le lancement du jeu, Dawn of Kings plante le décor : nous sommes envoyés sur une terre absolument méconnaissable détruite par les guerres de factions qui se déroulent depuis des décennies. Les deux seules issues possibles : la mort ou la victoire. C’est en revenant un peu dans le passé que nous découvrons ce qui a mené la terre à une telle déchéance.
Trois empires se battent en effet pour conquérir la terre : L’Alliance à l’est, le Royaume à l’ouest et le Norseland au nord. Depuis des années et des années, ces trois grands empires se livrent des guerre sans relâche afin de conquérir le monde. Le personnage incarné par le joueur s’établit donc comme le seul et unique espoir de rétablir la paix dans le monde. Grâce à un jeu d’action et de stratégie, le héros de la paix devra bâtir une armée puissante pour s’imposer.
Différentes tactiques sont à adopter en fonction de l’avancement du jeu : le choix des armées, l’achat des combinaisons des soldats, les régions hostiles à attaquer en priorité…
Faction et classe : un choix important mais non personnalisable
Au tout début de la partie, vous choisissez votre personnage.
4 classes sont proposées : l’archer, le guerrier, le magicien et le voleur.
Impossible, malheureusement, de choisir le sexe de son personnage.
La faction est également à choisir parmi trois possibilités : l’Alliance, le Norseland et le Royaume.
Ce choix sera important pour la suite, principalement pour les batailles avec les autres joueurs.
Un système de combat automatisé
Pour rappel, Dawn of Kings est certes un jeu de gestion, mais également un jeu de stratégie. Ainsi, développer de manière conséquente une armée reste essentiel pour faire face aux différents combats. Si l’armée se compose de manière semi-automatique, les combats, eux, demeurent instinctifs et les pertes sont au rendez-vous.
L’un des pouvoirs les plus importants que vous possédez est d’acheter des armures, des armes et des accessoires qui permettront d’augmenter la puissance de votre général.
Un scénario intéressant mais pas novateur
L’action débute dans un village attaqué par une armée impériale appartenant au méchant du monde dont l’objectif est de diriger tous les habitants. Vous commencez la partie avec un village quasiment vide où ne subsiste qu’une petite maison. Dommage que le scénario, qui peut être intéressant, soit loin d’être nouveau dans l’univers des MMO.
Votre objectif sera donc d’améliorer votre village, de réparer les bâtiments et de produire toujours plus de ressources afin de faire face aux guerres qui s’annoncent.
Inutile de se voiler la face, Dawn of Kings est loin de faire partie des meilleurs jeux de stratégie et de gestion. Malgré quelques points intéressants comme le scénario, la création d’une armée et les graphismes assez surprenants pour un jeu sur navigateur, le système demeure encore trop automatisé pour nous plonger en immersion.
Pour résumer, votre rôle ne se limitera qu’à améliorer les bâtiments, à remplir vos missions à observer le déroulement des combats. Nous lui mettons une note de 12/20, on a en effet vu bien mieux dans le genre…
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